Je suis heureux de vous rencontrer aujourd'hui pour vous interroger tout d'abord sur le financement du terrorisme et les éléments dont vous disposez sur l'implication de certains pays.
Par ailleurs, en ce moment même se discute dans l'hémicycle le projet de loi de finances, ses recettes, et notamment la question de la lutte contre l'évasion fiscale.
Autre sujet, nous discutons aujourd'hui du CETA et de ses effets. On nous avait expliqué à l'époque que Bercy ne connaissait rien des négociations. Qu'en est-il en réalité ? Quelle est votre analyse sur les réserves qui sont émises à l'égard de cet accord, notamment en matière de santé et de protection environnementale. Comment enfin en vient-on à mettre en oeuvre un traité de manière provisoire, alors même qu'il n'a pas été ratifié par les Etats membres de l'Union européenne ?
Enfin, on nous a dit ce matin que la moitié du temps des ambassades était consacré à la diplomatie économique. Or, il faudrait qu'elles aient les moyens de se concentrer sur le dialogue politique. Comment leur donner les moyens de s'y consacrer ?