Madame la ministre, merci pour ce plan juste, équilibré et ambitieux qui redonne confiance et espoir.
Le nouveau système d'admission post-bac devrait mettre fin au tirage au sort, tout en garantissant l'accès des étudiants aux filières souhaitées. Afin de réduire les 60 % de taux d'échec en licence, vous avez indiqué que les universités pourraient exiger des mises à niveau pour les étudiants qui ne rempliraient pas les conditions nécessaires pour intégrer une formation donnée. Le plan Étudiants comporte aussi la création de places ciblées dans les filières en tension, avec un accompagnement financier important.
Quelles conséquences ce plan aura-t-il pour les études médicales ? Il existe une sélection à la fin de la première année PACES, avec des taux d'échec supérieurs à 75 % à l'heure actuelle. L'instauration d'attendus avant l'entrée en licence est-elle appelée à s'articuler avec cette sélection en fin de première année ?
Depuis plusieurs années, des facultés de médecine délocalisent leur PACES, comme dernièrement à Pau, permettant ainsi une augmentation du nombre d'étudiants, et surtout l'accès à des étudiants issus de milieux moins favorisés. Considérez-vous que les filières santé, qui présentent une forte attractivité, doivent faire l'objet de création de places supplémentaires dans le cadre de ce plan, et donc de création d'antennes supplémentaires ?