Axel Kahn disait encore récemment qu'il était aberrant de prétendre que la réussite dans le supérieur est une question de moyens car si tel était le cas, il n'y aurait pas 60 % d'échec. Grâce au plan Étudiants, madame la ministre, vous vous attaquez enfin à la racine du problème de notre enseignement supérieur, de son accès et de sa vocation à former des chercheurs d'excellence, mais également à sa mission d'accompagnement des étudiants dans l'insertion professionnelle. L'un des chapitres de la grande concertation que vous avez menée portait sur les filières en tension comme les études STAPS et les études de santé. Vous avez déjà répondu sur l'augmentation des capacités d'accueil des PACES. Je souhaiterais également vous interroger sur la possibilité de joindre au dossier d'inscription dans cette filière un certificat électronique de passation d'un cours en ligne ouvert à tous (MOOC) sur les métiers de la santé.
S'agissant de la filière STAPS, vous avez annoncé un profond changement dans la manière d'appréhender la formation aux métiers du sport. Comment envisagez-vous la gestion des voeux groupés dans cette filière ? Elle rassemble des formations menant aux métiers de l'enseignement comme le professorat d'EPS, mais aussi des formations liées à l'animation sportive ainsi que des formations variées et de grande qualité qui conduisent au management, à la prise en charge du handicap ou encore à la recherche universitaire dans de très nombreux domaines. Ces formations ont une durée comprise entre moins d'une année et huit ans. Qu'en est-il du changement annoncé ?