Il faut sans cesse chercher dans le peuple français ce qui peut le rassembler. Je le redis, j'ai bien fait de participer à cette manifestation, et combien d'autres avec moi, ceints de leur écharpe. Les gens venaient, nous touchaient et nous disaient que nous avions raison d'être là, avec eux, et ensemble, nous avons chanté « La Marseillaise », l'hymne de la patrie républicaine et rien d'autre ! Voilà ce qu'il faut que vous entendiez.
Ma conclusion tient en quelques mots. Ce texte ne sert à rien ; ce texte est dangereux. Et je vous mets en garde. Je veux bien admettre votre sincérité, mais je crois que nous la payons d'un prix trop élevé, celui de l'unité elle-même. Non, les chemins de la raison ne s'ouvrent pas à la faux. Non, la porte de l'universel ne s'ouvre pas à coups de pied. Non, l'amour de la République, comme tout amour, ne vaut rien sous la menace.