Ces armes seront d'ailleurs utiles aux parlementaires, aux élus locaux, aux animateurs sportifs, aux éducateurs culturels, aux éducateurs de rue, aux policiers, aux magistrats, aux fonctionnaires qui ne cessent de devoir se prononcer sur la compatibilité de telle ou telle interprétation de l'islam avec la République. Voilà un texte qu'il a été plaisant de lire et qu'il sera plaisant de défendre ; il est à porter au crédit de ce quinquennat.
Si le groupe UDI et indépendants soutiendra le projet de loi, je regrette que vous ne lui ayez pas donné la même ambition et la même force, afin de montrer que l'État était prêt à remédier à ses propres dysfonctionnements et de rassurer ceux que nous laissons au bord de la route et qui doutent parfois de leur vocation naturelle à être, eux aussi, français.
Ce texte est la traduction d'une volonté politique, mais celle-ci doit désormais s'appliquer concrètement sur le terrain. Il faut aussi l'accompagner de moyens au service de l'inclusion, de l'éducation et de l'insertion, qui lui font pour le moment défaut. Ce serait un message formidable lancé par la République pour que tous y adhèrent.