La charte qui a été signée marque un progrès que je salue, monsieur le ministre, et elle est peut-être plus importante que le texte que vous nous proposez. Mais quand je lis, dans Le Figaro de demain, la réaction des trois fédérations qui ont refusé de signer cette charte, quand je vois la violence de leur refus et celle de leur expression, quand je vois qu'ils refusent d'admettre que l'homosexualité puisse être légale dans un pays comme le nôtre, quand je vois que ces trois fédérations contestent la liberté d'expression, je mesure le chemin qu'il reste à accomplir car je vois qu'elles sont étroitement liées à la Turquie d'Erdogan ; je mesure que rien n'est encore gagné, que rien n'est encore acquis et que le combat est devant nous.