Vous nous demandez de voter l'état d'urgence sanitaire, puis de le prolonger, et aujourd'hui de le prolonger une nouvelle fois jusqu'au 1er juin, soit plus d'un an de régime dérogatoire. En bref, nos libertés restent confinées !
Le Premier ministre a déclaré, fièrement, que « lorsqu'on regarde ce qu'il se passe ailleurs, la France n'a pas à rougir ». Mais il y aurait de quoi rougir de honte, pour la sixième puissance économique !
En effet, après le fiasco des masques et des tests, la patrie de Pasteur n'a même pas été capable de développer son vaccin. Quelle humiliation pour notre pays ! Pendant ce temps, Sanofi supprime 400 postes dans la recherche, tout en ayant battu le record d'un versement de 4 milliards d'euros de dividendes en 2020. Et il ne lui reste que quatre centres de recherche en France, contre onze il y a quinze ans.
Pendant ce temps, que fait Emmanuel Macron ? Il abandonne la jeunesse. Les files d'étudiants pour bénéficier de l'aide alimentaire s'allongent, sans compter les cours à distance, l'augmentation de la précarité, la perte de confiance dans l'avenir, et, malheureusement, les suicides qui augmentent. Que fait le Gouvernement ? Rien. Rien.
La France abandonne aussi les plus fragiles. Le nombre de bénéficiaires du revenu de solidarité active – RSA – a augmenté de 10 % en 2020, et 8 millions de personnes ont eu recours à l'aide alimentaire contre 7,5 millions en 2019. 300 000 personnes sont sans domicile. En France, cette grande puissance, presque un habitant sur six est pauvre.