Monsieur Vallaud, vous voulez lutter contre les séparatismes, nous le voulons tous, quels qu'ils soient. Et vous dites, dans une expression très juste, que je reprends à mon compte, que les associations font au quotidien du « réparatisme » – de la réparation sociale – , par leurs activités socio-éducatives, d'accompagnement.
Comme le disait Marie Guévenoux lors de son intervention sur l'article, c'est le premier message que nous devons adresser aux associations de France – je parle sous votre regard, monsieur Blein – parce qu'elles mènent un travail colossal.
Cet article ne repose évidemment pas sur l'idée qu'elles constituent un trouble majeur à l'ordre public en France. Au contraire, elles apportent de l'apaisement, de la présence, et de la proximité, avec d'ailleurs, pour la plupart, un financement public, comme l'a souligné à l'instant le président de la commission spéciale. C'est notre message essentiel et il est clair.
Vous luttez sur deux fronts opposés. Les uns, comme Mme Genevard, nous reprochent de créer un droit automatique à la subvention publique, dès lors que le contrat d'engagement sera signé. Les autres nous reprochent de les priver de la liberté associative, de « taper » sur les associations – ce n'est pas une jolie expression, monsieur Dharréville.