Je maintiens que si le respect des principes républicains est invoqué parmi les motifs d'octroi d'une subvention, ces principes sont opposables à l'appui du remboursement de ladite subvention. De nombreuses collectivités locales prévoient de tels engagements dans les conventions qu'elles passent.
Nous convenons par ailleurs du fait que la charte des engagements réciproques n'est pas opposable, car elle n'est pas consacrée dans le droit positif, ni sur le plan réglementaire ni sur le plan législatif. Nous proposons précisément de lui donner une valeur législative, afin qu'elle devienne opposable et que, sur son fondement, les subventions puissent être récupérées de façon systématique et – chacun conviendra de cette nécessité – uniforme en tout point du territoire national.
Vous dites, comme vous agiteriez un hochet, que la charte des engagements réciproques demeurera et qu'elle sera complémentaire du contrat d'engagement républicain. En quoi est-ce le cas ? Elle est « bien utile », dites-vous – mais bien utile à quoi ? Je ne comprends pas bien comment les choses s'articulent : vous expliquez que cette charte est très sympathique, mais qu'elle ne sert à rien. À quoi servira-t-elle donc demain ?