Je suis, pour ma part, farouchement défavorable à cet amendement, qui vise à obliger la pratique de la langue française dans les associations. Il existe en effet des associations régionales – elles ont été évoquées ce matin – dont l'objet est de promouvoir la culture ou l'histoire d'une région, ou d'apprendre et de transmettre des coutumes et des langues régionales. Lorsqu'elles se réunissent, leurs membres peuvent s'exprimer en corse, en breton ou encore en catalan sans que cela ne porte atteinte aux principes républicains. J'estime donc qu'imposer de parler le français dans les associations n'est pas nécessaire et que cela constituerait même une entrave à la liberté d'association.
S'agissant de l'écriture inclusive, que vous évoquez dans l'exposé sommaire de l'amendement, je crois qu'il y a parfois maldonne en la matière.