Il me semble cependant qu'il y a un petit problème : la sous-budgétisation n'est pas le seul facteur de dérapage des dépenses ; il faut aussi penser aux aléas, ce qui pose la question de la réserve de précaution. Il y a aussi des controverses : je vous renvoie au débat autour d'Areva. Personne ne sait précisément comment l'affaire se terminera. De même pour les amendes que Bruxelles pourrait nous imposer, et qui sont autant d'épées de Damoclès au-dessus de nos têtes : autant de sujets qui exigeraient que nous soyons éclairés sur les fourchettes hautes et les fourchettes basses. En tout état de cause, la sous-budgétisation n'est pas l'unique problème. L'approche retenue me semble trop rétrécie.