… motifs qui sont particulièrement sensibles selon l'avis même du Conseil d'État.
La rédaction de cet amendement, qui peut apparaître comme un amendement d'appel, peut sans doute être améliorée, mais je crois qu'il y a vraiment matière à réfléchir, parce que le dirigeant d'association est, par nature, une personne influente : elle dispose du fichiers des adhérents et a une forme d'aura, notamment lorsqu'elle prend la parole lors des événements publics.
En outre, l'interdiction de diriger une association ne porte pas atteinte à la liberté d'association : rien n'interdirait à la personne de participer à un club sportif en tant que simple membre, sans avoir accès à des circuits de décision. Si la personne veut participer aux terroristes anonymes pour discuter de sa repentance, grand bien lui fasse. Mais ce qu'on souhaite, c'est qu'elle ne dirige pas une association pendant une durée que nous aurions à fixer ensemble.