Le discours de nos collègues de l'opposition est paradoxal. Souvent, les avis du Conseil scientifique sont critiqués, et l'on nous dit que ce conseil ne doit pas être décisionnaire. C'est vrai : il ne doit pas l'être, et d'ailleurs il ne l'est pas. L'amendement du rapporteur vise à demander un avis au Conseil scientifique sur la situation sanitaire. Mais c'est au Gouvernement qu'il revient d'apporter une réponse politique et de déterminer les adaptations nécessaires de l'organisation de la campagne comme du scrutin. Certains aménagements figurent déjà dans la loi, puisque nous les avons votés ; Mme la ministre déléguée nous en a présenté d'autres, dont seront chargés l'État et les communes.
Ne créons pas de fausses polémiques.