Il faut réfléchir au problème soulevé par cet amendement, si nous ne voulons pas nous trouver dans une situation aberrante. Le délai nous amène à quelques semaines de l'élection présidentielle. Or, on voit bien qu'entre le délai proposé dans l'amendement et celui prévu dans votre projet de loi, il existe un terrain d'entente, afin de s'éloigner de la période décisive des dépôts de candidature à l'élection présidentielle. Comme M. Lagarde, j'estime qu'il faudra, dans le cadre de la navette, raccourcir le délai, sans dégrader la qualité du contrôle : on ne peut pas laisser les décisions de remboursement courir jusqu'en mars 2022, car elles pourraient perturber en elles-mêmes le scrutin présidentiel. On a bien vu qu'une campagne présidentielle pouvait être bouleversée : ce serait bien de ne pas revivre l'expérience.