… et comme on le voit sur le terrain, la source du problème.
L'idée est simple. Trois cas sont possibles : soit tout se passe bien, soit on constate clairement que cela se passe mal – auquel cas la rescolarisation s'impose – , soit on a un doute, on constate une faille, et il convient alors d'accélérer les contrôles. M. le ministre déclarait tout à l'heure que les personnels chargés de ce contrôle étaient formés, mais j'ai quelques doutes à cet égard. Il me semble en tout cas nécessaire et de bon sens de former aussi les directeurs d'école à la détection des signaux faibles, ce qui n'est pas le cas, notamment en Seine-Saint-Denis. Je ne dis pas, monsieur le ministre, que c'est simple, mais que c'est nécessaire.
Il faut donc, comme le propose l'amendement, augmenter le nombre des contrôles, afin de les rendre plus efficaces – cela n'a rien d'éternel, et il n'y a pas lieu d'hésiter pendant des mois. Il faut éventuellement soutenir la famille si son projet éducatif est valable mais qu'elle a du mal à le mener car, dans ce cas, il n'y a pas de danger pour la République et il n'y a pas de raison de la sanctionner. En revanche, si la famille ne parvient à mener son projet, l'IEF peut devenir un danger pour l'enfant lui-même et la rescolarisation s'impose alors. La multiplication des contrôles semble donc être la bonne solution.