… ce qui signifie que la plupart des enseignants sont contrôlés tous les trois ou quatre ans. Imaginez ce qu'il en est pour l'IEF ! Aucun inspecteur n'a le temps de s'y consacrer de manière régulière.
Vous dites que les corps d'inspection connaissent leur métier. Le ministre reconnaissait lui-même, bien que cela semble vous échapper, qu'ils avaient sans doute besoin d'une formation ; il conviendrait surtout de disposer d'un personnel spécialisé dans ce domaine. Dans certains départements, comme la Seine-Saint-Denis, compte tenu de l'état de l'école que décrivait hier M. Stéphane Peu, il faudrait spécialiser les corps et les affecter précisément à ces contrôles. Si ce n'est pas le cas, du fait de la masse des charges qui leur incombent, entre le contrôle des enseignants, le reste de leur travail, l'organisation du parcours pédagogique et la formation des enseignants, l'IEF est l'enfant délaissé du contrôle. La question n'est pas de savoir s'ils savent ce qu'ils ont à faire, mais de faire en sorte qu'ils soient assez nombreux et assez spécialisés pour le faire, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.