Or l'amendement no 2207 du Gouvernement, que nous allons examiner dans quelques instants, propose même de revenir sur le contrôle a priori que nous avons introduit en commission spéciale…
La question est fondamentale car, si le contrôle n'a lieu qu'un an après l'ouverture, cela veut dire que des gens potentiellement dangereux, et désignés comme tels par la puissance publique, peuvent enseigner dans des écoles hors contrat. Ce n'est pas acceptable, on ne peut pas prendre ce risque. Nous sommes donc pour une vérification a priori. On ne peut pas confier nos enfants à certains individus, c'est impossible ! « Ah, mince, cela fait un an qu'ils endoctrinent nos enfants, on va les changer d'établissement maintenant qu'on le sait », dira-t-on. Mais au bout d'un an, c'est trop tard !