Tout d'abord, je tiens à dire à quel point je partage, dans son esprit, la position de M. le député Pupponi et salue son combat. Mais nous sommes face à des enjeux de faisabilité et d'effectivité réelle de ce que nous proposons les uns et les autres. C'est pourquoi l'amendement du Gouvernement marque une volonté d'effectivité dans la mise en oeuvre d'un contrôle de l'honorabilité et du professionnalisme de ceux qui interviennent dans les établissements d'enseignement. À cet égard, les amendements qui instaurent une différence de traitement entre les enseignants des établissements privés hors contrat d'une part, les enseignants des établissements publics ou privés sous contrat d'autre part, ne sont pas justifiables juridiquement au regard du principe d'égalité. En ce cas, les auteurs de ces amendements pourraient me dire : « Mais alors, pourquoi ne pas étendre le criblage prévu à tous les établissements ? »