Merci monsieur le ministre, d'avoir pris le temps de me répondre, je le dis au premier degré. Ce débat est important car, je le répète, il se déroule depuis plusieurs années et est porté par beaucoup d'associations d'éducation populaire, par le mouvement laïque et par des organisations syndicales.
Premièrement, vous dites qu'il faudrait changer la Constitution. Non monsieur : la Constitution adoptée en 1958 n'a rien à voir avec la loi Debré de 1959 ni avec la loi Carle de 2009 ; il n'est pas exact de dire qu'on ne pourrait revenir sur ces lois en raison de la Constitution.