Je ne vais pas privatiser l'hémicycle, je serai très bref.
Nous pourrons reparler des arguments surprenants opposés par certains collègues qui valorisent un modèle d'école qui n'est certainement pas celui que je défends. Monsieur Petit, vous le trouvez formidable, c'est très bien ! Au moins, cela a le mérite de la clarté !
Monsieur le ministre, je me suis permis d'employer un certain ton pour évoquer votre parcours, parce que vous m'avez répondu tout à l'heure que j'avais besoin de me « refaire une santé laïque », que j'étais ambigu, portant une attaque ad hominem ainsi que contre tout mon groupe. Vous le faites systématiquement, alors souffrez d'entendre que votre parcours personnel, du point de vue de mes convictions, ne semble pas correspondre en tout point à celui d'un grand défenseur de l'école publique. C'est votre choix, je ne vous le reproche pas.
De même, vous avez fait une allusion assez peu compréhensible – j'ai cru comprendre qu'il s'agissait de Trappes – , alors que je n'ai rien à voir avec le maire de cette ville, que je ne connais pas personnellement. Soyez franc ! Moi, je suis Alexis Corbière, responsable de La France insoumise ; je ne suis pas le maire de Trappes. Si vous voulez polémiquer avec moi, je serais le premier à l'accepter, mais ne vous faites pas passer, comme vous le faites souvent, pour un grand donneur de leçons.