Je suis entièrement d'accord avec ce qu'ont dit à l'instant les députés Cormier-Bouligeon et Diard : l'importance du phénomène ne doit pas être sous-estimée. Nous en avons parlé en commission spéciale et, sur ce sujet comme sur ceux que nous avons précédemment traités aujourd'hui, nous devons prendre des mesures efficaces pour véritablement changer la donne dans la réalité.
Le fait que nous soyons désormais un ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports constitue en soi un progrès important. Par exemple, la compétence du conseil des sages de la laïcité a été élargie et il peut désormais contribuer à la diffusion de règles de nature infra-législative à l'ensemble du système. De même, les équipes « Valeurs de la République » placées auprès des recteurs – qui sont désormais des recteurs de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, tout comme les inspecteurs d'académie, depuis la nouvelle organisation territoriale de l'État datant du 1er janvier dernier – permettront de donner une meilleure application aux principes de laïcité et de neutralité du service public.
Ces propos généraux ont pour but de colorer les échanges à venir ; sur ces amendements en particulier, mes arguments sont les mêmes que ceux de Mme la rapporteure : avis défavorable.