Je ne comprends pas ce revirement en quelques jours. En commission spéciale, tout le monde était favorable à cette disposition, tout le monde voulait aller en ce sens, et vous avez pris un engagement, monsieur le ministre, en disant : « C'est un amendement qui va me satisfaire. »
Je rappelle qu'en 2015, le monde du sport n'était pas autant ouvert aux problématiques de séparatisme et de radicalisation qu'il l'est en 2021. C'est un phénomène nouveau : autant on en avait entendu parler dans les prisons ou dans les transports en commun, autant il est apparu récemment dans le sport, où il a pris une ampleur telle que les services de la DGSI – Direction générale de la sécurité intérieure – déclaraient, en 2018-2019, qu'il était l'un des plus grands vecteurs de radicalisation dans le pays.