Soyons parfaitement clairs. En commission spéciale, j'ai expliqué pourquoi la question était complexe, en présentant le pour et le contre. Comme vous le voyez, je ne suis pas fermé à la logique que vous défendez.
En cohérence avec l'intégration du sport dans le ministère de l'éducation nationale, il me semblerait normal que l'inspection académique remplisse ce rôle à l'échelle départementale, plutôt que le préfet. Vous avez bien compris que mes paroles étaient d'ouverture. Et c'est typiquement le genre de questions que nous pourrons travailler lors de l'examen du texte au Sénat.
Tel est le sens de mon avis défavorable. Peut-être que le temps nous a manqué, depuis l'examen en commission spéciale, pour aller au bout de nos propositions. En tout cas, je reconnais volontiers la légitimité de la vôtre, et ne nie absolument pas le problème. Je doute toutefois qu'il faille en revenir aux dispositions qui prévalaient jusqu'en 2015, et qui n'avaient pas porté leurs fruits – même si j'entends bien que, selon vous, la conscience du problème a progressé dans l'ensemble du circuit.
Sur ces questions, le texte peut encore évoluer, soit lors de la discussion à la chambre haute, soit dans le cadre de l'examen de la proposition de loi visant à démocratiser le sport en France, qui aura lieu prochainement, comme je l'indiquais tout à l'heure. En tout cas, le dialogue doit se poursuivre, pour gagner en efficacité.