Je prendrai la parole sur l'article 26 dans son ensemble, ce qui me permettra d'être plus bref sur les amendements.
Nous abordons le titre II de ce projet de loi, qui comporte des dispositions particulièrement importantes visant à modifier la police administrative du culte. Avant d'y venir, je répondrai aux différents orateurs inscrits sur l'article.
Madame Genevard, je dois dire que nous avons parfois du mal à suivre votre raisonnement. Pendant toute la première partie du texte, vous avez affirmé qu'il fallait faire preuve de courage, comme en 2004 au moment de l'examen de la loi sur les signes religieux à l'école publique. Rappelons que les cultes, pour des raisons que nous pouvons comprendre, étaient défavorables à cette loi, ce qui avait poussé sans doute nombre de parlementaires à s'y opposer. Il faut discuter, bien sûr, parfois amender et nous l'avons fait, mais il faut aussi savoir qui fait la loi et, en l'occurrence ce sont bien les représentants du peuple qui la font. Il faut aussi savoir parfois accepter l'idée que certaines lois ne font pas l'unanimité et rassurer quand il y a des peurs.