Il s'agit d'un amendement de repli par rapport aux deux amendements identiques précédents.
L'article 4 prévoit d'élargir les nouvelles prérogatives des services de santé au travail, notamment « à des actions de promotion de la santé sur le lieu de travail, dont des campagnes de vaccination et de dépistage ». Malheureusement, le manque de médecins du travail dans nos régions est trop important pour que l'on puisse accroître indéfiniment leurs compétences.
Je l'ai dit lors de la discussion générale, on pouvait déjà regretter en 2018 la perte de 30 % du nombre des médecins du travail en dix ans. En outre, 75 % de ces médecins ont plus de 55 ans.
L'amendement vise donc à remplacer l'expression « participent à [… ] des campagnes de vaccination » par les mots « peuvent participer à des campagnes de vaccination ».