Ce faisant, vous faites fi d'une donnée fondamentale : l'obligation de moyens qui incombe aux professionnels de santé. Là, il y a un hic : certaines choses seront dans l'offre socle et d'autres pas, et l'on risque de transformer les acteurs des services de santé au travail en commerciaux.
L'article prévoit ensuite une certification. Ces services doivent à notre sens être agréés, comme c'est le cas aujourd'hui, par la puissance publique. Pourquoi inventer des services privés pour certifier des services de santé au travail ? En quoi seront-ils légitimes ? Cela représentera, de surcroît, un coût, dont j'ai peur qu'il ne soit supporté par la santé au travail elle-même.