Cet article crée une offre « socle » de services obligatoires, mais aussi une offre complémentaire, qui seront définies par les services de santé au travail eux-mêmes. Une telle dichotomie entraîne des risques, comme l'a dit Pierre Dharréville : le risque de la création d'une médecine à deux vitesses, avec une inégalité de traitement entre les entreprises qui auront les moyens d'accéder à l'offre complémentaire, et celles qui, a contrario, devront se contenter de l'offre socle ; le risque de la compromission de l'indépendance professionnelle et de conflits d'intérêts relatifs à la mise en place de ces offres complémentaires. La procédure de certification est, en outre, déléguée au marché privé, sans aucun contrôle de la puissance publique.