À mon sens, vous mettez le doigt dans un engrenage dangereux : si vous considérez aujourd'hui que l'offre des services de santé au travail n'est pas toujours suffisante, il faut s'attaquer à ce problème-là. Édicter une offre socle ne changera rien. Il faut sans doute plutôt se donner les moyens d'embaucher davantage de professionnels investis dans ces missions et réfléchir à tout l'écosystème ; par exemple, il aurait fallu ne pas supprimer les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail – CHCST – , comme l'a fait cette majorité.
Bref, il y aurait certainement des initiatives à prendre, mais cet article porte atteinte à la philosophie même des médecins du travail. Ils veulent faire le maximum ! Ils ne cherchent pas à savoir s'ils sont dans le socle ou pas… Quand il y a un problème, ils s'y attaquent. La logique que vous introduisez est tout autre.