Le commissaire à la justice a engagé avec le Parlement européen un dialogue en vue d'aboutir à une directive européenne.
Alors, nous attendons la France – pas seulement la France qui dit, mais la France qui fait. Parallèlement à la résolution européenne que nous préparons avec la présidente de la commission des affaires européennes, et à une évaluation de la loi française qui n'a toujours pas eu lieu quatre ans après son adoption – ce qui est un scandale – , nous avons besoin d'une diplomatie active. Nous attendons que le Président de la République inscrive à l'agenda de la présence française de l'Union européenne, en 2022, au plus tard, l'adoption de cette directive avec un niveau d'exigence et d'ambition au moins équivalent à ce qu'il est dans la loi française.
Monsieur le ministre, nous vous attendons au rendez-vous de l'histoire pour une mondialisation plus humaine.