… nous devons accélérer le déploiement des tests salivaires, au-delà des écoles et des universités. Pourquoi ne pas autoriser les autotests, fiables à plus de 86 % et déjà utilisés dans certains pays, comme vous le demande le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier ?
La vaccination des personnes âgées de plus de soixante-quinze ans devait se terminer fin mars. À l'allure actuelle, difficile d'imaginer que toute la population sera vaccinée d'ici septembre. Pourquoi l'Europe tarde-t-elle à autoriser des vaccins qui ont déjà fait leurs preuves ailleurs ?
Dans les territoires les plus touchés, la gestion hospitalière nécessite plus de flexibilité dans la gestion des lits : la création de lits intermédiaires, relevant des soins intensifs mais accueillant des patients ne nécessitant pas d'être placés en réanimation, nous permettrait d'accueillir davantage de patients. Faisons de la médecine de ville un vrai partenaire dans la prise en charge des patients : ce sera le cas pour la vaccination, c'est bien, mais il faut aussi former les soignants à l'hospitalisation à domicile, pour suivre les patients devant être placés sous oxygène, mais pouvant rester chez eux.