À l'heure actuelle, aucun autre pays européen n'en est capable !
S'agissant des autotests salivaires, que vous avez évoqués, je vous répéterai ce que j'ai déjà répondu plusieurs fois à M. Renaud Muselier : il serait formidable qu'ils fonctionnent et soient validés, mais à ce jour, ni l'organisation mondiale de la santé – OMS – , ni l'Agence européenne des médicaments, ni la Haute Autorité de Santé, ni l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits sanitaires en France n'ont hélas identifié d'autotest dont la sensibilité dépasse les 40 % ! Nous travaillons en lien avec le Japon, qui est le seul pays à utiliser des autotests, mais ils ne disposent pas encore d'un retour exhaustif. L'Angleterre utilise également ces tests, mais a minima au vu des difficultés qui se font jour quant à leur sensibilité. Croyez-moi, le jour où l'on disposera d'autotests à faire chez soi, la donne changera – sur ce point, je vous rejoins.
Vous avez également évoqué les vaccins qui seraient efficaces ailleurs : je ne sais desquels vous parlez, je peux simplement vous indiquer que les seuls vaccins utilisés en France sont ceux autorisés par l'Europe, pour la simple et bonne raison que les laboratoires qui les produisent en ont demandé l'autorisation en bonne et due forme : ils ont fourni des données scientifiques pour nous permettre d'évaluer ces vaccins, être certains qu'ils sont sûrs et efficaces. Ce n'est pour l'instant pas le cas pour les vaccins russes et chinois, et croyez bien que je le regrette.
Enfin, vous avez raison, plus de patients sont soignés en hospitalisation à domicile ou en ambulatoire depuis la deuxième vague : les soignants ont réussi l'exploit de maîtriser le recours à l'hospitalisation, et nous continuerons d'avancer.