Il y a presque un an, ils ont répondu à l'appel, ont tout arrêté, ont accepté de bouleverser leur quotidien pour résister, ensemble. Sans eux, nous n'aurions pas pu contenir l'épidémie. Je veux parler des millions de travailleurs français qui ont accepté de renoncer à leur quotidien pour permettre aux soignants de sauver des vies. Ces résistants-là ont pour arme la retenue, la détermination et l'humilité.
Le quoi qu'il en coûte, annoncé par le Président de la République, c'est cela : sauver des vies, protéger les plus fragiles et, en même temps, protéger l'emploi ; parce que protéger l'emploi, c'est protéger le fil rouge de la vie sociale de ceux qui acceptent, par solidarité, par esprit de nation et par humanisme, de se mettre en retrait, de laisser les premières lignes agir. Nous pouvons, nous devons tous, près d'un an après, le saluer. Les Français ont honoré leur part du défi ; ils ont, dans leur immense majorité, tenu. Bravo et merci à eux !