Compte tenu des incertitudes liées à la crise, nous avons effectivement décidé de prolonger les aides massives instaurées pour protéger les entreprises et les salariés. En premier lieu, depuis le début de la crise, nous préservons les emplois de millions de salariés grâce au dispositif d'activité partielle : nous avons résolu de poursuivre cet effort en maintenant jusqu'à fin mars les taux actuels, soit une prise en charge à 100 % pour les entreprises totalement ou partiellement fermées et les secteurs protégés, et un reste à charge de 15 % pour les autres secteurs.
Dans le même esprit, j'ai annoncé hier la prolongation jusqu'à fin mai de l'aide exceptionnelle permettant d'assurer aux travailleurs précaires un revenu minimum de 900 euros par mois. Nous accompagnons tous ceux qui, avant la crise, alternaient contrats courts ou contrats saisonniers et périodes de chômage, et qui n'ont pas pu travailler en 2020 : plus de 400 000 demandeurs d'emploi ont bénéficié de ce dispositif en novembre et décembre. En complément, le Gouvernement a décidé de confier à votre collègue Jean François Mbaye et au sénateur Xavier Iacovelli une mission visant à mieux réguler les contrats courts, dont nous constatons aujourd'hui les limites.
Enfin, avec la montée en charge du plan « 1 jeune, 1 solution », nous agissons massivement en faveur de l'emploi et de la formation des jeunes. En 2021, nous mobiliserons pour eux plus de 2 millions de solutions : parcours d'insertion, contrats d'apprentissage ou formations qualifiantes. Afin de continuer à soutenir l'emploi des jeunes, nous avons annoncé la prolongation de l'aide à l'embauche et de la prime à l'apprentissage, là encore jusqu'à fin mars.
Vous le voyez : nous sommes totalement mobilisés aux côtés des salariés, notamment des plus vulnérables, ainsi que de notre jeunesse, pour surmonter la crise.