Vous vous retrouvez sur un point : vous dénoncez l'absence du pilier social du discours des Mureaux. Non, nous ne tournons pas le dos à la République sociale ! Ce texte n'est qu'une étape du rétablissement du pacte républicain. Ce n'est pas la première : je pense aux quartiers de reconquête républicaine, au dédoublement des classes de CP et de CE1 ou à la loi sur les violences sexuelles et sexistes. Ce n'est pas non plus la dernière : je pense au plan de 3,3 milliards d'euros annoncé il y a peu en faveur des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Les questions auxquelles nous devions répondre sont complexes. Je me réjouis qu'au sein du groupe La République en marche, les prises de position aient été parfois diverses mais cohérentes et unies sur l'essentiel des dispositions. Je me souviens des Cassandre qui annonçaient la fracturation de la majorité : elles en sont pour leurs frais et doivent désormais tourner leurs regards vers les oppositions, qui ont toutes les peines du monde à justifier leurs contradictions.
Ce texte de loi est majeur. Le président Doumergue disait : « La division dans la nation, c'est le suicide de la nation [… ]. » Notre devoir est de la rassembler : c'est pourquoi le groupe La République en marche votera en faveur de ce texte !