Uniquement centré sur la reconnaissance comme maladie professionnelle, le dispositif d'indemnisation proposé laisse en outre de nombreuses personnes de côté : les indépendants, qui dans leur grande majorité ne sont pas assurés contre le risque AT-MP – accident du travail et maladie professionnelle – , mais également les innombrables victimes « collatérales » ou « environnementales » qui ont contracté le virus en dehors de leur activité professionnelle. Notre proposition de loi ouvre ainsi la réparation à l'ensemble des victimes graves, que la maladie soit d'origine professionnelle ou non.