Par ailleurs, l'indemnisation obtenue dans le cadre de la reconnaissance en maladie professionnelle, souvent au terme d'un véritable parcours du combattant, est forfaitaire et bien insuffisante au regard des nombreux préjudices physiques, moraux et économiques subis par les victimes. La réparation que nous proposons est intégrale : elle vise à replacer la personne dans l'état le plus proche possible de celui où elle se serait trouvée si le dommage ne s'était pas produit. Nous avons plus que jamais besoin d'actes plutôt que de paroles. Il est nécessaire d'apporter à ces malades une indemnisation dans les plus brefs délais, afin d'atténuer les répercussions de la crise et d'éviter des situations financières critiques.
Comme le disait notre collègue Caroline Fiat la semaine dernière, « pour commencer à guérir, il faut d'abord être reconnu. » C'est pourquoi, malgré toutes les réserves que je viens d'exprimer, le groupe Socialistes et apparentés votera pour cette proposition de résolution tout en vous appelant, chers collègues, à prendre vos responsabilités demain, quand vous aurez à examiner dans ce même hémicycle une proposition de loi qui n'est pas qu'un simple voeu pieux.