Les réponses de la rapporteure et du secrétaire d'État alimentent plutôt mon scepticisme à l'égard du dispositif. Était-il nécessaire de le prévoir dans la loi pour que le rendez-vous puisse avoir lieu ? Comme Mme la rapporteure vient de l'indiquer, des questions de santé vont être abordées à cette occasion : sous quel angle, et jusqu'où ? C'est bien cela qui pose problème.
Si le salarié souhaite se faire accompagner par une personne, cela signifie qu'il ne voit aucun inconvénient à ce que des questions sur sa santé soient abordées en la présence de cette dernière. L'argumentation de Mme la rapporteure n'est donc pas satisfaisante. S'il sera possible de se faire accompagner, comme l'a indiqué M. le secrétaire d'État, écrivons-le dans la loi : au moins, tout le monde sera d'accord.