J'irai dans le même sens que Mme Caroline Fiat. Madame la rapporteure, vous dites que le salarié est à l'initiative du rendez-vous : vous oubliez qu'il y a d'abord l'invitation de l'employeur. Vous présentez les choses avec une certaine habileté, mais il ne faut pas trop jouer sur les mots.
Au fond, nous avons ce débat depuis le début de l'examen du texte : vous présupposez l'existence d'une forme de bienveillance dans l'entreprise, où tout se passerait nécessairement bien. Vous omettez au passage les liens de subordination, les situations parfois compliquées et les rapports de force qui peuvent exister dans le cadre d'une certaine lutte des classes, navré de le rappeler au moment où nous parlons de santé au travail. Votre vision de l'entreprise ne correspond pas tout à fait à la réalité. Je me permets d'insister pour que les protections nécessaires soient inscrites dans la loi.