Je poursuis mon raisonnement : si le poste concerné ne fait pas l'objet d'un SIR – suivi individuel renforcé – , les visites initiales et périodiques devraient pouvoir être déléguées à un infirmier sous réserve de la rédaction d'un protocole par le médecin du travail.
Je rejoins donc les préoccupations exprimées par d'autres. Un accompagnement et une formation des infirmiers concernés sont nécessaires. À l'heure actuelle, seul le médecin du travail peut garantir le secret médical et protéger le dossier du salarié – j'espère d'ailleurs que cette faculté sera maintenue longtemps ; il est donc indispensable, j'y insiste, que celui-ci rédige un protocole.