je vais donc défendre cet amendement. La santé au travail, pour réellement devenir une composante de la santé publique, doit accepter de se voir imposer le regard de la société civile et des associations. C'est pourquoi l'amendement, qui s'appuie sur une proposition de la FNATH – Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés – , vise à modifier la composition du comité pour l'ouvrir aux associations de victimes du travail et de malades. N'oublions pas que pour ces derniers, il est impossible de se syndiquer. Or leur voix compte énormément pour traiter des questions de santé au travail.