… malgré la publication de nombreux rapports, nous n'avons pas encore trouvé les remèdes permettant de rendre ces métiers attractifs.
Cependant, le texte nous donne satisfaction sur bien d'autres points. Je pense en particulier à l'introduction dans le code du travail du risque de désinsertion professionnelle – c'est un élément essentiel – , à l'archivage du document unique, à la création du passeport prévention, à l'élargissement des missions des SPST aux campagnes de vaccination, à la transparence dans les cotisations et les tarifications des SPST, à la création d'une cellule de prévention de la désinsertion professionnelle, à l'accès du médecin du travail au DMP dans le respect du secret médical – nous en avons beaucoup parlé – , enfin à la reconnaissance des infirmières en pratique avancée.
L'objectif était donc de décloisonner la médecine de ville et la médecine du travail, ce qui revient à reconnaître que la santé publique et la santé au travail sont liées. Je pense que cette proposition de loi, inspirée de l'ANI de décembre dernier et enrichie au cours des débats par les contributions de chacun des groupes, permet de l'atteindre. C'est pourquoi le groupe UDI et indépendants la votera.