Intervention de Brigitte Klinkert

Séance en hémicycle du jeudi 18 février 2021 à 9h00
Aide individuelle à l'émancipation solidaire — Présentation

Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'insertion :

Mesdames et messieurs les députés, nous n'avons pas attendu la crise pour être aux côtés des jeunes et des publics fragiles et pour leur apporter des solutions concrètes. Cette majorité et le Gouvernement ont engagé dès 2017 des réformes d'ampleur pour permettre à chacune et à chacun d'accéder à une qualification, une formation ou un emploi. Ce sont 13,8 milliards d'euros qui sont consacrés, sur l'ensemble du quinquennat, à la formation des jeunes et des demandeurs d'emploi peu ou pas qualifiés, dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences.

Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », cet engagement sans précédent a été complété par un effort supplémentaire de 700 millions d'euros destiné à financer, en 2021 et 2022, 100 000 formations supplémentaires aux métiers d'avenir. Dans le cadre de la mise en oeuvre de l'obligation de formation, nous avons lancé un programme d'accompagnement, la « Promo 16. 18 », qui doit permettre aux jeunes décrocheurs de découvrir des métiers et de se remobiliser.

Enfin, dès 2018, dans le cadre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, le Président de la République a fixé des objectifs ambitieux pour les entreprises inclusives, notamment celui d'atteindre, en 2022, le nombre de 240 000 personnes accueillies dans les structures d'insertion par l'activité économique, soit 100 000 bénéficiaires supplémentaires, dont 60 000 en 2021. Le développement et la transformation du secteur ont d'ailleurs été soutenus par mon ministère grâce à un plan doté de plus de 320 millions d'euros en 2020, qui sera prolongé en 2021, à hauteur de 150 millions d'euros destinés à aider les structures d'insertion à investir et à se positionner sur les secteurs porteurs.

Depuis le premier jour de la crise, nous avons décuplé nos efforts et renforcé les moyens d'accompagnement des jeunes grâce au plan « 1 jeune, 1 solution ». Ce plan d'une ampleur inédite – plus de 7 milliards d'euros, soit le triplement des moyens traditionnellement consacrés à la jeunesse – , a pour ambition d'apporter une solution à chaque jeune, qu'il s'agisse d'un emploi, d'une formation ou d'un accompagnement. Plutôt qu'un dispositif inconditionnel, nous préférons offrir aux jeunes une solution qui soit la plus personnalisée possible.

Nous allons notamment ouvrir en 2021 plus d'un million de parcours d'insertion à destination des jeunes les plus éloignés de l'emploi, soit 400 000 de plus qu'en 2020. Grâce à la mobilisation des entreprises et des services de l'État, ce plan est en train de donner des résultats tangibles, avec près de 1,2 million de jeunes de moins de 26 ans embauchés en CDI ou en CDD de plus de trois mois entre août et décembre, soit presque autant qu'en 2018 et 2019, malgré les incertitudes. Les secteurs privé et public ont embauché cette année plus de 500 000 nouveaux apprentis, soit un record historique. Enfin plus de 600 000 jeunes ont rejoint des dispositifs d'accompagnement ou d'insertion en 2020.

Tous ces milliards, ce sont surtout des carrières que nous soutenons une par une. Je pense à Ornella, que j'ai rencontrée à Moulins, dans l'Allier, et qui, grâce aux primes exceptionnelles versées aux entreprises dans le cadre du plan jeunes, a eu l'opportunité d'être embauchée pour devenir conductrice de travaux. Je pense à tous ces jeunes que je rencontre chaque jour, chaque semaine, lors de mes déplacements et qui ont toujours à c? ur de témoigner du soutien que le Gouvernement leur a apporté.

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