Je vous invite à relire notre rapport, qui indique très clairement qu'il n'y a pas de perdants dans le dispositif que nous proposons, contrairement à ce que vous avez également affirmé.
Vous remettez en cause une dotation en capital non remboursable, estimant que le soutien que pourrait apporter l'État à la jeunesse qui souffre devrait forcément être remboursé par celle-ci. Or l'État est là pour produire des droits qui protègent les plus vulnérables, ce n'est pas une banque ayant vocation à appauvrir ceux qui sont déjà pauvres en les endettant lorsqu'ils sont sur le point d'entrer dans la vie active et, sur ce point, nos conceptions respectives divergent radicalement.
De manière tout aussi caricaturale, vous avez laissé entendre que l'accompagnement ne serait pas une préoccupation du groupe Socialistes et apparentés. L'accompagnement constitue pour nous une obligation majeure, c'est la condition par laquelle la jeunesse retrouvera le chemin de l'émancipation.