Ce minimum jeunesse porte aussi d'autres noms : bourses étudiantes, allocations PACEA, allocations garantie jeunes, versées en contrepartie d'études et d'assiduité pour les unes, d'engagements dans un parcours d'insertion pour les autres.
Je ne peux pas vous laisser dire que la France abandonne sa jeunesse. Nous sommes bien passés des paroles aux actes. Après avoir doté de 15 milliards le plan d'investissement dans les compétences, après avoir mis en ? uvre la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, après avoir développé l'apprentissage, nous avons lancé depuis le début de la crise le plan jeune et sa plateforme, qui a connu des évolutions au fil de l'eau pour répondre à l'urgence. Les résultats sont déjà très positifs.
Des dispositifs d'insertion sont renforcés et les missions locales bénéficient d'un soutien inédit. Vous avez certes adopté la « garantie jeunes », pendant pour la France de la garantie européenne pour la jeunesse, mais je n'ai pas souvenir pendant les dix ans où j'ai exercé les fonctions d'administratrice du réseau des missions locales que lorsque vous étiez aux commandes, vous ayez mis en oeuvre un accompagnement aussi bienveillant et confiant.