Vous faites un constat que l'on peut largement partager : celui des difficultés vécues par les jeunes. Comme vous, nous voyons les files d'attente devant les banques alimentaires ; comme vous, elles nous heurtent ; comme vous, nous rencontrons des jeunes qui ont perdu leurs jobs étudiants et cette situation ne nous laisse évidemment pas indifférents. Il faut saluer toutes les propositions sincères – et je pense que les vôtres le sont – destinées à y apporter une solution.
Mais nous avons aussi des divergences, qu'il faut assumer. La première, c'est que nous refusons de penser cette génération comme une génération sacrifiée. Le Gouvernement, la majorité n'ont pas attendu pour agir, cela a été souligné. Des aides exceptionnelles ont été apportées aux jeunes.