Monsieur le président, vous m'invitez à la concision. Je vais m'y tenir en faisant rapidement deux remarques. Nous assumons parfaitement notre opposition philosophique au revenu de base, mais je regrette de voir la proposition de nos collègues et amis socialistes caricaturée par le « en même temps » gouvernemental. Nous y sommes toutefois habitués puisque nous avons nous-mêmes eu à le subir depuis le début du quinquennat, dans un registre différent ; aujourd'hui, cela nous fait davantage sourire que vous.
Je veux appeler votre attention sur deux éléments qui nous paraissent dramatiques.
D'abord, le coût que générerait une telle mesure me semble avoir été abordé de manière beaucoup trop superficielle pour qu'une décision soit prise. Ce sont des dépenses structurelles à long terme…