Il est identique à celui présenté par Mme Forteza mais je le défendrai à mon tour. Je voudrais d'abord expliquer ce qui à l'évidence nous sépare et ainsi répondre à Mme la ministre déléguée et à M. Guerini : d'après ce que vous disiez tout à l'heure, le chemin de l'émancipation passe par l'accès à un emploi rémunéré. Très bien ! C'est le rêve de tout gouvernement, mais il ne vous a pas échappé que depuis quelques décennies, aucun n'y parvient.
Je vous rappelle que le travail est un droit, inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946 ; dès lors que nous ne sommes pas capables d'en assurer l'exercice, nous avons un devoir. Quel est-il ? Nous devons faire en sorte que ceux qui ne disposent pas d'un travail, ceux pour lesquels nous n'avons pas pu satisfaire ce droit, puissent vivre dans la dignité.