Nous avons donc un devoir qui nous oblige, celui de répondre à celles et ceux qui n'ont pas de travail rémunéré leur permettant de vivre dignement. C'est la proposition que nous vous faisons.
Cet amendement nous invite à considérer l'urgence qu'il y a à agir et nous pourrions l'appeler « amendement d'assistance à jeunesse en danger » – ce ne serait pas totalement usurpé. Il vise à ouvrir, de manière temporaire – j'insiste sur ce point car en commission, beaucoup ont fait comme s'ils n'avaient pas entendu ce qui n'est pourtant pas un détail – , le temps de la crise, le droit au RSA dès dix-huit ans, y compris bien entendu pour les étudiants.
Je ne reviendrai pas sur les chiffres évoqués ici par les différents orateurs, mais je rappellerai simplement que 600 000 jeunes de dix-huit à vingt-cinq ans sont au chômage en France : c'est le plus fort contingent en Europe.