… mais nous considérons que ce n'est pas en permettant aux jeunes de 18 à 25 ans d'avoir accès au RSA que vous lutterez efficacement contre la pauvreté des jeunes. C'est en créant les conditions d'une meilleure insertion sociale et professionnelle que nous allons atteindre de cet objectif. Nous avons ainsi engagé une réforme en profondeur des politiques d'insertion, en visant un objectif majeur : la création d'un véritable service public de l'insertion et de l'emploi, dont l'État serait le garant.
Favoriser une meilleure insertion et un meilleur accès à la garantie jeunes : voilà la réponse immédiate à la crise. Nous travaillons à la mise en place d'une ambition nouvelle et universelle : plus aucun de nos jeunes inscrits dans un parcours d'accompagnement vers l'emploi ne doit être contraint d'y renoncer pour des raisons financières. Tous nos jeunes doivent être accompagnés jusqu'à ce qu'ils réussissent à s'insérer sur le marché du travail et, s'ils rencontrent des difficultés financières, ils percevront une allocation. Pour servir cette ambition, une équipe projet va être mise en place dans les tout prochains jours.
Pour toutes ces raisons, mesdames et messieurs les députés, je suis défavorable à ces amendements.