Comme je comprends Camille Kouchner ! La tornade qui frappe une famille : je me souviens d'un maître d'apprentissage condamné, il y a une vingtaine d'années, à une simple peine avec sursis, malgré des faits avérés et horribles. Devant les parents de la victime, atterrés, la justice s'était demandée si le jeune garçon, 14 ans au moment des faits, avait pu éprouver des sentiments pour l'adulte. On trouvait à l'époque, au moment de l'affaire Dutroux, moult circonstances atténuantes aux violeurs ; les victimes commençaient tout juste à parler et à oser porter plainte. Merci infiniment, monsieur le secrétaire d'État, pour les familles qui sont passés par là, et bien sûr pour les victimes, qui n'oublieront pas, je vous l'assure, les avancées permises par ce texte, ou par un autre. Je pense aussi à toutes les victimes dont la plainte a été classée sans suite, et à celles qui n'ont pas osé faire le pas. Que ce texte libère les mots et les maux !